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Londres
dans les années 1950, Tony est de retour au pays après un long séjour en
Afrique qui l’a marqué, il reçoit ses amis, Richard qui lui a trouvé un
appartement, et Sally sa petite amie qui souhaiterait un engagement plus
sérieux.
Richard
lui a également trouvé un valet. Tony ne parvient pas à prendre des décisions, mais
accepte volontiers et comme une délivrance que l’on s’occupe de tout pour lui.
Barrett
a des références de tout premier ordre, il semble être le valet idéal, et
suggère même de décorer l’appartement. Ce qui convient parfaitement à Tony.
Petit
à petit, Barrett prendra de l’emprise sur Tony, c’est un parfait cuisinier,
parfait valet, Tony ne peut plus s’en passer, il noie ses problèmes dans
l’alcool. Barrett parviendra également à évincer Sally pour la remplacer par
une autre fille à ses ordres.
Richard
se trouvera impuissant à sauver son ami. Sally abandonnera elle aussi une
histoire perdue d’avance. Que recherche Barrett ? Est-ce une vengeance
personnelle ? Manipulation certes mais pour en arriver où vraiment ?
Ambiance
cosy, feutrée, jazzy, dont on ne s’attend pas vraiment au dénouement. Les
comédiens sont habités par leurs personnages, inquiétant pour Maxime d’Abboville, vipérine pour Roxane
Bret, morbide pour Xavier Lafitte, découragés pour Alexie Ribes et Adrien Melin.
Tout cela ponctué par la musique et la mise en scène dense et inquiétante de
Thierry Harcourt.
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