Etty Hillesum, la
flamme d’une âme
Texte original Etty
Hillesum, mise en scène Mourad Berreni
Née
en 1914, Etty (Esther) Hillesum, écrira un journal en 1941 et le confiera à une
amie, hélas, les derniers cahiers ont été perdus durant sa déportation à
Auschwitz, où elle mourra en 1943.
Etty
est une jolie femme, libre de ses choix amoureux, elle aimera passionnément
Julius Spier, aura une liaison avec Han Wegerif et vivra avec lui, elle
est très en avance sur son temps, et assume pleinement sa liberté.
Elle
est lucide sur la montée du nazisme et l’avenir réservé aux juifs. Elle ne
fuira pas et refusera toute aide pour se cacher. Elle se laissera emporter sans
parler pour autant de sacrifice.
Elle
s’occupe des plus malheureux, elle éprouve même un épanouissement dans toute
cette atrocité. Après avoir vu un
arc-en-ciel, elle sourit, ce qui fera croire à certains que les alliés ne sont
pas loin ! Etty s’obligera à mentir à des déportés, « oui, les
nouvelles sont bonnes », elle ne pouvait pas décemment leur avouer qu’elle
ne souriait que parce qu’elle avait vu un arc en ciel…
On
pourrait s’étonner de sa foi malgré toutes ses horreurs, mais c’est un roc qui la maintient en vie,
lui fait surmonter les épreuves, secourir par des mots ou des gestes, les
malheureux.
Angélique
Boulay apporte sa fraîcheur et sa
sensibilité à Etty, intense et sincère.
Par
les temps que nous vivons, il est important de voir ce spectacle et de lire les
cahiers d’Etty.
intéressant, en effet, je note!
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