samedi 14 février 2015

La colère du Tigre - Philippe Madral - Théâtre Montparnasse


site du théâtre 


Mise en scène Christophe LIDON


L’amitié profonde entre le peintre Monet (1840 – 1926) et Georges Clémenceau (1841-1929).

Un beau décor reprenant en toile de fond « les nymphéas » objet de la querelle entre les deux hommes.

Nous sommes en Vendée, chez Clémenceau, il attend impatiemment la visite de son ami Monet, celui-ci est atteint d’une double cataracte qui ne lui permet plus de peindre, mais de retoucher ou de finir quelques toiles.

Clémenceau, quant à lui écrit une biographie sur Démosthène, il a fait la connaissance d’une charmante directrice de collection, Marguerite Baldensperger, de 40 ans sa cadette, il en est amoureux, et leur relation platonique et épistolaire sera publiée sous le titre « Lettres à une amie ».

Clémenceau grand amateur de femmes, est par contre, opposé à leur droit de vote, d’après lui, les femmes sont trop sous l’emprise de « la calotte » ! lui si farouchement athée et anti-clérical.

Monet répondra donc à l’invitation de son ami, mais la colère du Tigre à son encontre, fera vaciller leur longue amitié. Clémenceau fait tout pour que les « Nymphéas » entrent à l’Orangerie, il y a mis son point d’honneur et fait jouer ses relations, mais voilà, le peintre, diminué par sa maladie, ne veut pas en entendre parler !

Si on connaît la biographie de Monet et son œuvre, si on connaît Clémenceau, on n’apprend pas grand-chose de nouveau avec cette pièce, il faut espérer que le public néophite découvrira l’œuvre de l’un et de l’autre.


La distribution est certes alléchante, les comédiens ont du métier, mais Brasseur m’a semblé fatigué et Aumont peu convaincant, par contre Sophie Broustal illumine la pièce de sa présence et la truculente Marie-Christine Danède apporte la touche humaine et amusante de la servante dévouée.


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