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Mise
en scène Christophe LIDON
L’amitié
profonde entre le peintre Monet (1840 – 1926) et Georges Clémenceau (1841-1929).
Un
beau décor reprenant en toile de fond « les nymphéas » objet de la querelle
entre les deux hommes.
Nous
sommes en Vendée, chez Clémenceau, il attend impatiemment la visite de son ami
Monet, celui-ci est atteint d’une double cataracte qui ne lui permet plus de
peindre, mais de retoucher ou de finir quelques toiles.
Clémenceau,
quant à lui écrit une biographie sur Démosthène, il a fait la connaissance
d’une charmante directrice de collection, Marguerite Baldensperger, de 40 ans
sa cadette, il en est amoureux, et leur relation platonique et épistolaire sera
publiée sous le titre « Lettres à une amie ».
Clémenceau
grand amateur de femmes, est par contre, opposé à leur droit de vote, d’après
lui, les femmes sont trop sous l’emprise de « la calotte » ! lui
si farouchement athée et anti-clérical.
Monet
répondra donc à l’invitation de son ami, mais la colère du Tigre à son
encontre, fera vaciller leur longue amitié. Clémenceau fait tout pour que les
« Nymphéas » entrent à l’Orangerie, il y a mis son point d’honneur et
fait jouer ses relations, mais voilà, le peintre, diminué par sa maladie, ne
veut pas en entendre parler !
Si
on connaît la biographie de Monet et son œuvre, si on connaît Clémenceau, on
n’apprend pas grand-chose de nouveau avec cette pièce, il faut espérer que le
public néophite découvrira l’œuvre de l’un et de l’autre.
La
distribution est certes alléchante, les comédiens ont du métier, mais Brasseur
m’a semblé fatigué et Aumont peu convaincant, par contre Sophie Broustal
illumine la pièce de sa présence et la truculente Marie-Christine Danède apporte
la touche humaine et amusante de la servante dévouée.
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