mise en scène Jean-Laurent Cochet et Sam Richez
Elle est comédienne dans une minable troupe de théâtre, lui
est musicien avec son père, ils courent le cachet. Les deux jeunes gens se
rencontrent sur le quai de la gare et tombent amoureux et décident de tout
quitter pour vivre ensemble. Mais Eurydice a déjà bien vécu, l’imprésario de la
troupe est son amant du moment, elle veille aussi comme une sœur sur le petit
régisseur, qui commet erreur sur erreur, et risque à tout moment de se faire
renvoyer, il y a aussi sa mère comédienne et surtout cabotine et son amant, qui
cite Musset à chaque instant.
Orphée et Eurydice passent leur première nuit, elle s’enfuit,
elle a honte de son passé, Orphée apprend par la suite son accident, il est fou
de douleur, c’est ainsi que la mort sous les traits de M. Henri, lui propose le
retour de sa bien-aimée à la condition qu’il ne la regarde pas jusqu’à l’aube.
Par malheur, sa jalousie est telle qu’il la questionne, qu’elle n’avoue
rien et qu’il finit par la regarder,
rompant ainsi le pacte.
Orphée finira par rejoindra Eurydice dans la mort.
Que dire de cette représentation ? j’ai été bien déçue,
l’histoire telle qu’elle est contée n’est pas passionnante, je ne pense pas que
ce soit une des meilleures pièces d’Anouilh. La mise en scène est très statique,
les comédiens sans conviction. Petite note d’humour avec la mère et son amant,
cabotinant à fond. Un gag non prévu par
le metteur en scène, qui prouve aussi que la pièce n’est pas si bien
construite, Orphée retrouve son père
après la mort d’Eurydice et ils décident de partir sur les routes, on entend la
voix d’Edith Piaf, le rideau se ferme, le public pense bien naturellement que c’est
la fin, applaudissements et hop ! le rideau s’ouvre sur l’épilogue ce qui
fait qu’après on ne savait plus si c’était vraiment enfin fini…
Cette pièce « noire » de Jean Anouilh a été créée
en 1942 au théâtre de l’Atelier, le rôle-titre était tenue par Monelle Valentin
épouse de l’auteur, Alain Cuny était Orphée.
Orphée
Sam Richez
Son père
Jean-Laurent Cochet
M.
Henri Vincent Simon
Eurydice
Norah Lehembre
La
mère Catherine Griffoni
Vincent
Jean-Pierre Leroux
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