jeudi 13 février 2014

Eurydice - Anouilh - théâtre 14




mise en scène Jean-Laurent Cochet et Sam Richez

Elle est comédienne dans une minable troupe de théâtre, lui est musicien avec son père, ils courent le cachet. Les deux jeunes gens se rencontrent sur le quai de la gare et tombent amoureux et décident de tout quitter pour vivre ensemble. Mais Eurydice a déjà bien vécu, l’imprésario de la troupe est son amant du moment, elle veille aussi comme une sœur sur le petit régisseur, qui commet erreur sur erreur, et risque à tout moment de se faire renvoyer, il y a aussi sa mère comédienne et surtout cabotine et son amant, qui cite Musset à chaque instant.

Orphée et Eurydice passent leur première nuit, elle s’enfuit, elle a honte de son passé, Orphée apprend par la suite son accident, il est fou de douleur, c’est ainsi que la mort sous les traits de M. Henri, lui propose le retour de sa bien-aimée à la condition qu’il ne la regarde pas jusqu’à l’aube. Par malheur, sa jalousie est telle qu’il la questionne, qu’elle n’avoue rien  et qu’il finit par la regarder, rompant ainsi le pacte.

Orphée finira par rejoindra Eurydice dans la mort.

Que dire de cette représentation ? j’ai été bien déçue, l’histoire telle qu’elle est contée n’est pas passionnante, je ne pense pas que ce soit une des meilleures pièces d’Anouilh. La mise en scène est très statique, les comédiens sans conviction. Petite note d’humour avec la mère et son amant, cabotinant à fond.  Un gag non prévu par le metteur en scène, qui prouve aussi que la pièce n’est pas si bien construite,  Orphée retrouve son père après la mort d’Eurydice et ils décident de partir sur les routes, on entend la voix d’Edith Piaf, le rideau se ferme, le public pense bien naturellement que c’est la fin, applaudissements et hop ! le rideau s’ouvre sur l’épilogue ce qui fait qu’après on ne savait plus si c’était vraiment enfin fini…


Cette pièce « noire » de Jean Anouilh a été créée en 1942 au théâtre de l’Atelier, le rôle-titre était tenue par Monelle Valentin épouse de l’auteur, Alain Cuny était Orphée.




Orphée      Sam Richez
Son père  Jean-Laurent Cochet
M. Henri      Vincent Simon
Eurydice      Norah Lehembre
La mère      Catherine Griffoni
Vincent      Jean-Pierre Leroux

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