jeudi 12 décembre 2013

Occupes-toi d'Amélie ! - Feydeau - Théâtre 14



Avec Frédérique Lazarini, Cédric Colas, Bernard Menez, Stéphane Douret, Marc-Henri Lamande, Elisa Menez, Kevin Dragaud, Michel Baladi, Pierre-Thomas Jourdan, Lydia Nicaud, Sandra Edmond, Melody Cremet, Thomas Ganidel, Mathieu Wilhelm.

Amélie d’Avranches est une cocotte, une demi-mondaine, au même titre que Cléo de Mérode, Liane de Pougy, Caroline Otero. Comme elles, Amélie s’est choisi un nom. Elle a un amant  de cœur et les autres… Elle est née Pochet comme son papa, qui surveille de près les affaires de sa fille et son honneur (enfin…), il a le sens de la famille !

Mais les habitudes de cette chère Amélie vont vite être mises à mal, car Marcel le meilleur ami du couple, veut toucher son héritage, mais il y avait une clause, que le parrain Van Putzeboum a bien l’intention d’honorer, Marcel doit se marier !

Marcel a bien une amie, mais elle ne peut jouer le rôle de la jeune fiancée, étant elle-même mariée… et comme le demi-monde est bien petit, cette jeune femme est la dernière patronne d’Amélie.

Le parrain « pot de colle » avec son accent à couper au couteau, est bien sympathique, on le ménage, on le chouchoute et on lui présente Amélie comme la jeune fiancée.

Ajouter à cela qu’Etienne doit partir faire son service, il confie donc la femme qu’il aime à son meilleur ami.  Est-ce une bonne idée… l’avenir nous le dira. 

Tous les ingrédients chers à Feydeau sont là, un Maharadja, beau garçon totalement déjanté, avec ce pauvre Marcel dans la fameuse scène du « prix de la chambre à la journée ». Amélie pulpeuse, le parrain fort bon pianiste pendant les changements de décor et grand gaffeur à ses heures, le papa Pochet, ancien fonctionnaire respectueux du protocole.  Etienne qui a plus d’un mauvais tour dans son sac pour se venger.

La mise en scène joyeuse de Henri Lazarini, nous entraîne dans la folie douce de Feydeau. Un joli rappel de Paris en découpe dans le fond de scène. De bons comédiens en forme et décidés à nous faire passer un bon moment.
Occupons-nous donc de cette Amélie !

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