jeudi 11 avril 2013

Pierre et Jean - Maupassant - Lucernaire




Tout débute par une belle journée, où toute la famille accompagnée d’une amie courtisée par les deux jeunes gens, se retrouvent dans une barque et s’amusent à voir M. Roland tenter de pêcher le repas du soir ! 

En rentrant chez eux, ils apprennent par le notaire le décès d’un de leurs amis les plus chers, M. Maréchal. Celui-ci lègue à Jean toute sa fortune… ce dernier est ravi, M. Roland également, seuls Pierre et sa mère, sont troublés, l’un commence à jalouser son frère, tandis que Mme Roland accuse le choc.

L’affrontement entre les deux frères, tant pour l’héritage que pour la même femme, se fait de plus en plus pressant et inévitable. Pierre soupçonne un lourd secret, il en aura la preuve à cause de certaines remarques de ses amis. Pierre n’est pas une victime, mais il ressent le besoin de culpabiliser ses proches. Jean acceptera finalement l’héritage et partagera le secret avec sa mère (émouvante Franka Hoareau).

La mise en scène de Vica Zagreba est fidèle à l’œuvre et les comédiens bien dirigés, sont investis chacun dans leur rôle, le narrateur (très bon Sébastien Rajon), M. Roland (Vahid Abay débonnaire) n’a aucun soupçon, a-t-il fermé les yeux ? Mme Rosemilly (Laure Portier vive et gracieuse) veuve un peu joyeuse. Pierre (Nicolas Martzel sombre et venimeux à souhait !), Jean (Régis Bocquet charmeur). 

Les décors avec l’utilisation de panneaux mobiles qui représentent soit un intérieur bourgeois, soit une brasserie, quelques meubles suffisent à recréer l’ambiance des différentes scènes.

La mer et les voyages sont toujours présents dans la mise en scène, et un transatlantique sera la conclusion de ce secret de famille.

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