Mise en scène de Dalia Bonnet, Coralie Paquelier
Avec : Bruno Sultan, Dalia Bonnet, Hélène Lausecker,
Charlotte Forest, Marinelly Vaslon, Marianne Duchesne, Victor Veyron, Victor Le
Lorier, May Alexandrov, Gwennoline Guillemot, Laura Domenge
Costumes de Dominique Borg et Catherine Gorn
L’accordéoniste donne le ton et nous accueille, elle interprètera
quelques chansons de l’époque pour lier les scènes et passer de 1945 à 1952.
En 1945, Simone, est la nouvelle arrivée dans l’atelier de
couture de M. Léon et Mme Hélène. Son mari a été déporté et elle vit dans
l’espoir de le voir revenir, elle ne cesse de faire des démarches. Elle fait la
connaissance des autres ouvrières, Gisèle, Mimi, Marie et Mme Laurence, ce sont
des personnages avec leurs défauts, leur générosité, il y a aussi deux presseurs, dont l’un a été
déporté, et qui ne se fait pas d’illusion sur le retour de certains…
On chante, on pleure, on danse, on travaille et on rit
beaucoup pour oublier, pour enfin s’ouvrir à une nouvelle vie. Pas facile de se
retrouver entre femmes, mariées ou non, il y a celle que l’on soupçonne de
n’avoir pas eu une attitude très claire pendant l’Occupation, celle qui croque
la vie à pleine dents, celle qui aime chanter mais se fait chambrer par les
autres, celle qui attend tout de la vie et de son futur mariage, et puis Simone
qui espère.
C’est une belle pièce, la meilleure à mon sens de Grumberg,
elle est parfaitement mise en scène et les comédiens sont tous sensibles,
généreux, un jeu d’acteurs juste. Une bonne occasion d’aller voir l’Atelier.
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