Mise en scène
: Philippe Adrien
Avec :
Mila Savic, Ludovic Le Lez, Mathieu Marie, Mickaël Pinelli
Sur
le pont du paquebot qui les conduit vers la Chine, Ysé, jeune femme mal mariée à de Ciz, qui ne
sait « lui faire que des enfants » comme le dit Amalric, son amant,
s’amuse de Mesa, jeune fonctionnaire qui tombe très vite amoureux d’elle. Mesa
désirait être moine, mais le monastère n’a pas voulu de lui. Quant à de Ciz, il
ne voit qu’une chose, faire des affaires, quitte à fermer les yeux sur le
« flirt » de sa femme et de Mesa qui lui serait bien utile.
Les
personnages sont donc bien plantés, leur histoire commune va aboutir au drame
sur fond de guerre.
Le
deuxième acte se situe à Hong-Kong dans le cimetière où se sont donnés
rendez-vous Mesa et Ysé. Ils s’aiment avec passion et n’hésitent pas à
comploter contre le mari, après tout celui-ci veut faire fortune, grand bien
lui fasse, Mesa s’arrange pour l’aider à partir loin d’eux.
Le
troisième acte nous montre une Ysé non plus conquérante, non plus guerrière,
mais dévastée, elle attend le retour d’Amalric, elle a peur, les insurgés
peuvent à tout instant entrer dans leur maison. Amalric a tout prévu, il pose
de la dynamite autour de la maison et à l’intérieur. Ysé pleure son passé, ses
enfants qu’elle n’a plus revus, et son petit garçon né de sa liaison avec Mesa
qu’elle a quitté.
Celui-ci
réapparait et veut l’emmener ainsi que leur fils loin de la Chine, il a un
sauf-conduit qui les protégera, malheureusement Amalric ne l’entend pas ainsi,
et lors de leur lutte Mesa sera blessé et laissé pour mort. Ysé réagit vite,
elle dit à Amalric de fouiller Mesa et lui voler ce qu’il a dans ses poches et
surtout le précieux document ! Ils s’enfuient.
Mesa
seul, dans son délire, verra son Ysé le rejoindre et atteindre avec lui la
rédemption. On peut aussi imaginer qu’Ysé prise de remords retourne mourir avec
lui.
Ysé
est le rôle féminin le plus convoité, Edwige Feuillère, Ludmilla Mikael, Marina
Hands, et aujourd’hui Mila Savic qui offre chair et passion à ce personnage.
L’atmosphère
de chaque acte est très bien rendue par les décors, les lumières.
il passe à Tours cette saison, place réservée!
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