Imaginez-vous en rentrant d’une dure journée de labeur, vous
apercevez sur la table du salon, un billet de 100€ !
Mais ce ne sera pas le seul billet… il va en tomber tous les
jours, du placard, sur la moquette, dès que vous ouvrez la porte de votre chambre,
enfin c’est ce qui arrive à Bruno et Laurence, lui anesthésiste et elle
directrice de maternelle.
Ils sont dépassés par les événements, leur côté cartésien en
prend un sacré coup ! Pourtant ils en feront des efforts, pour savoir qui
leur fait cette mauvaise farce… est-ce la bonne espagnole ? Le voisin du
dessus ? Cette manne financière va leur pourrir l’existence, remettre en
cause leur idéal, leur faire perdre leurs repères.
C’est drôle, bien joué par un
Arditi au mieux de sa forme, Evelyne Buyle est une partenaire à la hauteur,
piquante, au bord de la crise de nerfs, Gilles Gaston-Dreyfuss est inquiétant à
souhait, la pauvre Véronique Boulanger devient la bête noire, un peu
caricaturale dans le rôle de la bonne espagnole.
Le décor est simple, c’est le salon où trône le divan,
derrière une bibliothèque, quelques objets, et la subtilité, ce sont les
lumières, vertes, bleues, rouge en fait le salon est baigné des couleurs de nos
chers billets de banque !
La nouvelle comédie de Sébastien Thierry, mise en scène par Bernard Murat inspiré par cette fable bien
acidulée comme il les aime, le pouvoir de l’argent sur des personnes qui
dédaignent le côté bling-bling des pipoles mais l’un se laissera prendre dans
les filets de cet argent mal gagné.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire