jeudi 5 mars 2009

L'alpenage de KNOBST - Horwitz - Théâtre 14


L’ALPENAGE DE KNOBST
Jean-Loup Horwitz http://www.spectacles.fr/artiste/jean-loup-horwitz
Théâtre 14
Mise en scène : Xavier Lemaire
Décors et costumes Caroline Mexme
Lumière François-Eric Valentin

Avec Laurence Breheret, Benjamin Brenière, Jacques Brunet, Xavier Lemaire, Guy  Moign, Katia Tchenko, Letti Laubiès.

C’est une très amusante comédie que je vous conseille d’aller voir si elle passe en tournée près de chez vous. Une découverte très originale.

Sur la scène, une salle de théâtre bien abîmée… entre un couple de retraités, elle toute pimpante et ravie de sortir, lui, est bien obligé de suivre ! Ils sont très en avance, mais il fallait bien trouver une place pour se garer dans ce quartier pourri !

L’ouvreuse les installe, mais le fauteuil de la dame lui cause bien du souci, les fauteuils sont aussi dégradés que le théâtre, et un vilain ressort vrille le fondement de Madame ! Son mari excédé, lui cède son fauteuil. En attendant, ce rideau ne se lève toujours pas, lui en a plus qu’assez de ces pièces contemporaines où le traîne sa femme.

Un autre couple, plus jeune, lui est comédien et le fait bien savoir dès qu’ils entrent. Il blague avec l’ouvreuse, il a des invitations, c’est l’ami d’un des comédiens du spectacle. Sa femme, s’oblige à le suivre, mais elle travaille tôt le matin elle est infirmière et le monde du spectacle ne la tente pas plus que ça ! Mais le spectacle ne commence toujours pas. Tout le monde s’énerve, en plus le fiancé de l’ouvreuse provoque tout ce petit monde, il fume dans la salle, il s’assied n’importe comment.

Pendant ce temps, le théâtre craquelle, se fissure peu à peu, le 1er balcon s’effondrera, ils ne peuvent plus sortir ! Le fiancé part chercher du secours, on retrouve son cadavre quelques temps après…. L’ouvreuse finit par avouer que l’était de délabrement est tel, qu’un comédien a disparu au travers du plancher et qu’on ne l’a plus revu…

S’ensuit quelques scènes délirantes, drôles, alambiquées, on se demande quand même comment tout cela va se terminer.

Et puis l’auteur-directeur apparaît, il est content de lui, tout s’imbrique comme il le souhaite…

Il y a des vérités sur la culture, le public, sur la vie, tout le monde se reconnaît ou connaît une situation similaire. On a un peu le frisson quand on les entend dire que les gens n’aiment plus guère réfléchir et qu’ils consomment n’importe quoi.

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