à Versailles au théâtre Montansier.
Dès l'accueil du public, le personnel est déguisé en révolutionnaires !
Dans la salle, des acteurs en costumes, s’installent parmi le public et sont là pour « chauffer la salle » ! On devra huer, applaudir, invectiver. Enfin bref, le ton est donné, nous assisterons à un procès.
Un tambour précède la fameuse Montansier, accusée par le comité de salut public d’avoir fait construire son théâtre de la rue de la loi avec l'argent de l'ennemi et d’avoir profité des largesses de Marie-Antoinette et des princes.
Le juge la charge de tous les maux, le greffier essaie de tempérer, et ses plus ardents défenseurs se trouvent parmi le public.
Après tout elle a fait comme tout le monde, obséquieuse avec les Grands, esclavagiste avec ses comédiens qu’elle ne payait pas, se mêlant aussi de leur vie privée, refusant à Beaumarchais sa pièce « le mariage de Figaro » parce qu’il fallait le payer !
L’adaptation tourne autour de la première « femme d’affaires du 18ème siècle », attirant bien sûr la convoitise et la jalousie. C’est son procès avec en arrière-plan les scènes de sa vie de la Montansier, sa tante, ses amants, sa servante dévouée. Pour la partie musique, Anne-Claude Villard, violon solo et les élèves du CNR interprètent des œuvres d’Ignace Pleyel.
Par contre si les comédiens jouent parfaitement, la pièce traine en longueur (3 heures !), l’auteur a voulu trop appuyer sur le féminisme pour défendre son héroïne, mise en scène avec interaction du public – on se lève quand le tribunal rentre en scène, ils nous ont vainement fait chanter un couplet de la Marseillaise ! – Tout cela était bien trop long.
De Anne Kellen librement adapté du livre de Patricia Bouchenot-Déchin
Mise en scène Jean-Daniel Laval
Avec Rafaële Minnaert, Amélie Gonin, Claire Mirande, Tiphaine Vaur, Françoise Bussy, Mathilde Puget, Clotilde Daniault, Anne Ruault., Denis Llorca, Jean-Daniel Laval, Thierry Lavat, Alain Lawrence, Damien Coden, Cédric Miele, Vincent Caire, Oliver Lecoq, Jean-Pierre Savinaud.
Dès l'accueil du public, le personnel est déguisé en révolutionnaires !
Dans la salle, des acteurs en costumes, s’installent parmi le public et sont là pour « chauffer la salle » ! On devra huer, applaudir, invectiver. Enfin bref, le ton est donné, nous assisterons à un procès.
Un tambour précède la fameuse Montansier, accusée par le comité de salut public d’avoir fait construire son théâtre de la rue de la loi avec l'argent de l'ennemi et d’avoir profité des largesses de Marie-Antoinette et des princes.
Le juge la charge de tous les maux, le greffier essaie de tempérer, et ses plus ardents défenseurs se trouvent parmi le public.
Après tout elle a fait comme tout le monde, obséquieuse avec les Grands, esclavagiste avec ses comédiens qu’elle ne payait pas, se mêlant aussi de leur vie privée, refusant à Beaumarchais sa pièce « le mariage de Figaro » parce qu’il fallait le payer !
L’adaptation tourne autour de la première « femme d’affaires du 18ème siècle », attirant bien sûr la convoitise et la jalousie. C’est son procès avec en arrière-plan les scènes de sa vie de la Montansier, sa tante, ses amants, sa servante dévouée. Pour la partie musique, Anne-Claude Villard, violon solo et les élèves du CNR interprètent des œuvres d’Ignace Pleyel.
Par contre si les comédiens jouent parfaitement, la pièce traine en longueur (3 heures !), l’auteur a voulu trop appuyer sur le féminisme pour défendre son héroïne, mise en scène avec interaction du public – on se lève quand le tribunal rentre en scène, ils nous ont vainement fait chanter un couplet de la Marseillaise ! – Tout cela était bien trop long.
De Anne Kellen librement adapté du livre de Patricia Bouchenot-Déchin
Mise en scène Jean-Daniel Laval
Avec Rafaële Minnaert, Amélie Gonin, Claire Mirande, Tiphaine Vaur, Françoise Bussy, Mathilde Puget, Clotilde Daniault, Anne Ruault., Denis Llorca, Jean-Daniel Laval, Thierry Lavat, Alain Lawrence, Damien Coden, Cédric Miele, Vincent Caire, Oliver Lecoq, Jean-Pierre Savinaud.
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