dimanche 24 octobre 2021

Edith Piaf, je me fous du passé - V. Guéroult - Studio Hébertot

 


site du Studio Hébertot ICI
à partir du 1er décembre jusqu'au 23 février
tous les mercredis à 21h

Piaf, je me fous du passé

Victor Guéroult


Mis en scène par Loïc Fieffé

Avec Béatrice Bonnaudeau, Léa Tavarès, Lionel Losada, Gérald Cesbron, Franck Jazédé et Nicolas Soulié

Direction musicale : Lionel Losada


Soir de première, le Tout Paris trépigne, il l’attend depuis si longtemps ! Il y a du remue-ménage dans la loge de Piaf, elle est épuisée et demande à son producteur qu’il la laisse prendre son “remède miracle”, c'est-à-dire une piqure pour tenir le coup ce soir-là devant son public.

Et nous voilà quelques années plus tôt, les années 30, Herbert veut continuer ses études de médecine, mais il faut vivre, ils n’ont pas d’argent, avec sa soeur Thérèse, ils chantent dans les rues leur répertoire, celui de la môme Piaf, car elle est en pleine ascension Edith Piaf, et devient trop chère pour certains directeurs. Thérèse, a une jolie voix et un air de petit moineau perdu, elle rencontre Lulu, travesti, qui la prend sous son aile, la fait engager par Marco, qui tient un cabaret guère florissant, et dont il ne faut pas trop regarder de trop près les “affaires”...



Thérèse chantera donc chez Marco, mal payée, maltraitée, elle essuie les verres au fond du café. Un jour après la guerre, Thérèse est remarquée par M. Louis, véritable producteur de Piaf. Il lui propose de rencontrer son idole et surtout lui propose un étrange marché. Thérèse retrouve son frère, devenu médecin, ils se remémorent leur période de “vache maigre” et maintenant que va-t'il se passer ?

Une bien passionnante histoire, émouvante et drôle, jouée par d’excellents interprètes, deux chanteuses qui m’ont tirée des larmes, c’est une fiction bien sûr, mais habilement écrite et le suspens est présent tout du long. A-t-on affaire à la vraie Piaf, à Thérèse ? il y a quelques indices bien sûr, si on connait un peu la vie de la Môme.

“Allez venez public au Studio Hébertot, il fait si froid dehors, là-bas c’est confortable !”
"Un succés mérité et y a prolongation !"


Anne Delaleu

Studio Hébertot

24 octobre 2021








mardi 19 octobre 2021

L'importance d'être constant - O.Wilde - théâtre Hébertot

 


Du mardi au samedi à 21h, dimanche à 15h

site du théâtre Hébertot ICI



L’importance d’être constant

Oscar Wilde


Mise en scène Arnaud Denis, assisté d’Ariane Echallier

Avec Evelyne Buyle, Olivier Sitruk, Delphine Depardieu, Arnaud Denis (ou Jeoffrey Bourdenet), Nicole Dubois, Marie Coutance, Jean-Pierre Couturier, Gaston Richard, Fabrice Talon

Décors Jean-Michel Adam Lumières Cécile Trelluyer Costumes Pauline Yaoua Zurini

Tout commence par un générique “à la Guitry”, lui qui aimait tant ses acteurs, il aurait apprécié !

Cette comédie d’Oscar Wilde est délicieuse, acidulée comme un bonbon anglais.
Nous voici dans le salon, très chic et de bon goût d’Algernon, il attend sa tante Augusta et sa cousine Gwendoline, et voici son ami Jack. Les deux compères ont eu la même idée pour mener une double vie, l’un s’invente un frère malade et l’autre un ami au bord de la tombe !

Gwendoline est charmante mais ne peut tomber amoureuse que d’un homme dont le prénom est Constant ! Voilà Jack bien embarrassé mais il fera tout pour parvenir à ses fins, c’est sans compter sur Algernon qui lui aussi, tombé amoureux de la pupille de son ami, va compliquer sérieusement les choses.

Tante Augusta veille au grain et au porte-monnaie, elle dissuade Jack de devenir l’époux de sa fille, surtout après l’aveu du jeune homme quant à sa naissance… Ajoutez à cela, un grand sac qui a servi de couffin, un frère mort qui ne l’est plus, une pupille trop romanesque, enfin tous les ingrédients sont là pour animer la soirée !

Arnaud Denis est charmeur, élégant, il a une grande complicité avec Olivier Sitruk, Delphine Depardieu est délicieusement snob, Evelyne Buyle est d’un naturel désarmant, elle est parfaite, Marie Coutance est ravissante et sait rivaliser de charme et d’audace.

Le texte est drôle, spirituel, quelques piques sur les français et notre culture nous font bien rire, Oscar Wilde a tant aimé la France qu’il y repose pour l’Eternité !

C’est le grand succès mérité de la saison.


Anne Delaleu

19 octobre 2021

Théâtre Hébertot

vendredi 1 octobre 2021

Fellini, Roma et moi - B. Godillot - Le 100ecs


 
Site du théâtre ICI
Jeudis et vendredis à 20h30
durée 1h25


Fellini, Roma et moi

de et avec Bunny Godillot



Mise en scène : Bunny Godillot
Production : Art-Us
Coaching / Montage vidéo : Tony Thich



La petite fille blondinette du boucher de la rue de Belleville, on dirait un titre de polar à la Pennac ! Mais c’est l’histoire de cette fillette, qui a tant d’imagination, qu’elle arrive à rêver sa vie d’artiste dans la chambre froide, parmi les quartiers de viandes, mais après tout, les plus grands artistes ont été inspirés par ces natures bien mortes.


Des parents aimants mais trop occupés par leur travail, heureusement mamie est là, elle prodigue ses conseils à sa petite-fille, l’emmène au théâtre, au cinéma voir les films d’un certain Italien, Federico Fellini.


Elle le rencontrera le Maestro, elle fugue et part à Rome. Il est amusé et intrigué par la gamine, mais quand-même bien ennuyé elle est mineure, il faut la ramener à ses parents !


Bunny Godillot nous entraîne dans sa rêverie, du cabinet de la psy, en passant par les appels téléphoniques de sa mère, qui se perd aussi dans les étoiles, de son amoureux jaloux, de Venise où elle espère décrocher le “truc” !


Les montages vidéos éclairent parfaitement l’histoire, des photos émouvantes, drôles, sophistiquées.



Une histoire sympathique qui donne de l’espoir à ceux qui veulent réaliser leur rêve quel qu’il soit !


Anne Delaleu

1er octobre 2021

Le 100ecs