Avec Frédérique
Lazarini, Cédric Colas, Bernard Menez, Stéphane Douret, Marc-Henri Lamande,
Elisa Menez, Kevin Dragaud, Michel Baladi, Pierre-Thomas Jourdan, Lydia Nicaud,
Sandra Edmond, Melody Cremet, Thomas Ganidel, Mathieu Wilhelm.
Amélie
d’Avranches est une cocotte, une demi-mondaine, au même titre que Cléo de
Mérode, Liane de Pougy, Caroline Otero. Comme elles, Amélie s’est choisi un
nom. Elle a un amant de cœur et les
autres… Elle est née Pochet comme son papa, qui surveille de près les affaires
de sa fille et son honneur (enfin…), il a le sens de la famille !
Mais les
habitudes de cette chère Amélie vont vite être mises à mal, car Marcel le
meilleur ami du couple, veut toucher son héritage, mais il y avait une clause,
que le parrain Van Putzeboum a bien l’intention d’honorer, Marcel doit se
marier !
Marcel a
bien une amie, mais elle ne peut jouer le rôle de la jeune fiancée, étant
elle-même mariée… et comme le demi-monde est bien petit, cette jeune femme est
la dernière patronne d’Amélie.
Le parrain
« pot de colle » avec son accent à couper au couteau, est bien
sympathique, on le ménage, on le chouchoute et on lui présente Amélie comme la
jeune fiancée.
Ajouter à
cela qu’Etienne doit partir faire son service, il confie donc la femme qu’il
aime à son meilleur ami. Est-ce une
bonne idée… l’avenir nous le dira.
Tous les
ingrédients chers à Feydeau sont là, un Maharadja, beau garçon totalement
déjanté, avec ce pauvre Marcel dans la fameuse scène du « prix de la
chambre à la journée ». Amélie pulpeuse, le parrain fort bon pianiste
pendant les changements de décor et grand gaffeur à ses heures, le papa Pochet,
ancien fonctionnaire respectueux du protocole.
Etienne qui a plus d’un mauvais tour dans son sac pour se venger.
La mise en
scène joyeuse de Henri Lazarini, nous entraîne dans la folie douce de Feydeau.
Un joli rappel de Paris en découpe dans le fond de scène. De bons comédiens en
forme et décidés à nous faire passer un bon moment.
Occupons-nous
donc de cette Amélie !