Mise en scène Jean-Luc Paliès
Magalie Paliès (chant) –
Bertille Monsellier (piano) – Camille Verhoeven (violon)
En toile de fond, Paris et
les bords de Seine, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine nous invitent au voyage, des noms à faire
rêver.
Les trois drôles de dames
sont habillées de noir et de blanc, les autres couleurs sont présentes dans la
voix, dans le violon, dans le piano.
Parlons d’amour avec Paris,
faisons la fête, encanaillons-nous au caf’conc’ et surtout chantons la paix et
non pas la guerre aux portes de l’Europe en 1914.
Une mise en scène poétique,
joyeuse, canaille, drôle, nimbée de noir et blanc comme le cinématographe du
début de siècle, avec Apollinaire et Poulenc.
Une promenade dans Paris à travers
les textes de Jaurès, pour la liberté et surtout la paix, chantée et priée par
Charles d’Orléans sur une musique de Poulenc.
Des poèmes connus ou un peu
moins, des mélodies que l’on commence à fredonner et le final avec la belle
chanson de Jean Dréjac, « Sous le ciel de Paris » qu’il avait
composée en 1951 pour le film de Julien Duvivier.
Magalie Paliès nous régale à
nouveau de sa voix claire, un beau timbre, chaleureux avec toutes les nuances
qu’il faut apporter à la poésie et à la musique, Bertille Monsellier et Camille
Verhoeven prouvent s’il en est besoin que l’on peut concilier le piano et le
violon avec la comédie dans la douleur et dans la joie.
Un beau spectacle, élégant,
toute la beauté de la poésie et de la musique française, sans mièvrerie.
Paris valait bien une messe,
ce spectacle vaut bien le détour !