mercredi 26 août 2015

Frangins - Wenzel - Le Lucernaire






Mise en scène : Lou Wenzel

Avec : Philippe Duquesne, Jean-Pierre Léonardini, Jean-Paul Wenzel, Hélène Hudovernik et Viviane Théophilidès


Léo entre, il découvre un intérieur bien misérable, en dehors d’une console en marqueterie, il y a le coin cuisine, l’évier et la gazinière.

Les trois frangins ont reçu un SMS laconique, et ils n’hésitent pas, « ils sont venus, ils sont tous là, elle va mourir la mamma ».

Léo est régulièrement taulard, Philippe, magicien, passe parfois à la télé, et Jipé romancier, se fait appeler John, c’est plus crédible pour écrire des polars ! Ils sont différents, et bien qu’ils se soient perdus de vue depuis des années, les grands gamins qu’ils sont se retrouvent et se chamaillent comme par le passé.

Muriel la compagne de Philippe, tentera de mieux les connaître, jouer de ses charmes mais avec limite, elle découvrira des histoires qui ne la feront pas vraiment rire. Et puis il y a Gaby, sa robe vintage et son sourire, elle retrouve avec plaisir les trois frères, elle a été leur «initiatrice» et sans le vouloir va jeter le pavé dans la mare.

Mais peut-on tout résoudre par un grand fou rire final ? Que restera-t-il de leur relation à leur mère dont ils ne s’occupent guère, tout va-t-il se fissurer ?


C’est une pièce à tiroirs, on y trouve de tout, nos histoires de famille remontent doucement à la surface.

Le rêve d'un homme ridicule - Dostoievski - théâtre de Belleville - prolongation

JUSQU'AU SAMEDI 12 SEPTEMBRE :
Mercredi et jeudi à 21h15, vendredi et samedi à 19h15
Durée 1H

ET PROLONGATION UNIQUEMENT LES LUNDIS 14, 21 et 28 SEPTEMBRE A 19H15






Le rêve d'un homme ridicule
Fiodor Dostoievski


Jean-Paul Sermadiras interprète avec conviction et une indéniable présence sur scène, cette histoire hors du commun, qui nous plonge dans l’univers métaphysique de l’auteur, grand humaniste.
L’homme en question est “emprisonné” dans ses convictions, il pense être un homme ridicule et projette de se suicider. Il ne trouvera même pas la force ni l’envie d’aider la petite fille qui vient lui demander du secours pour sa mère.
Le remords l’assaille et il s’endort pour vivre un cauchemar qui commençait pourtant si bien dans un monde idyllique. Le retour à la réalité fera de lui un autre homme.
Un texte difficile mais très bien porté par Jean-Paul Sermadiras.


Challenge théâtre 2015

samedi 22 août 2015

Un tango en bord de mer - Besson - Petit Montparnasse à partir du 9 septembre




de Philippe Besson
Mise en scène Patrice Kerbrat
Avec Jean-Pierre Bouvier et Frédéric Nyssen

Le bar d’un grand hôtel en bord de mer, c’est le soir, deux hommes seuls, pas de barman, le plus jeune par jeu, s’occupera de faire le service. Il faut bien rompre la glace. Ils se sont connus par le passé et se sont aimés.

Qu'ont-ils en commun ? Ils ne sont pas du même milieu, pas la même éducation, c’est par hasard qu’ils se sont rencontrés à la signature du livre de Stéphane, et le coup de foudre a été immédiat. Mais Vincent l’a quitté il y a deux ans à présent.

Ils se retrouvent, se parlent, mais pratiquent plutôt un « tango verbal », les non-dits, les silences mal interprétés ont provoqué un malaise et la rupture. S’aiment-ils encore ? Les révélations de Vincent vont surprendre Stéphane.

Pudiquement, ils vont s'avouer qu'il ne s'agissait pas seulement d'une relation charnelle, mais d'un tout, ont-ils encore quelque chose en commun ? c'est ce qu'espère Stéphane, sincère dans ses sentiments.

Le texte de Besson et la mise en scène, évitent les clichés, la caricature, c'est d'une grande finesse et une belle sensibilité.

Jean-Pierre Bouvier, étonnant comme à chaque fois, il a l'humour, le charme et la tendresse, face à son partenaire Frédéric Nyssen, qui joue la "bogossitude" à fond, on sourit et on rit aussi devant ce beau numéro d'acteurs.


vendredi 21 août 2015

Irma rit rose - théâtre Les déchargeurs


Irma rit rose
De et avec Irma Rose
Mise en scène Jean-Claude Cotillard


à 19h30 ou 21h30

« Hé, t’chiot là, j’ai mis d’l’pommade à bronzer là, pis toi tu m’envoies plein d’sable. T’es en train d’m’transformer en escalope panée làC’est l’été, les vacances. Le mobil-home à Malo-les-bains. Entre leur mère dépressive, leur grand-mère dépravée et Simone, la Tata Ch’ti, les ados Melchior et Balthazar parlent déjà d’inviter leur pote slameur à Noël. La grand’mère va prendre les choses en main avec un réveillon sans sapin et sans faux semblants. C’est sûr, Noël va revenir mais avec tout ça, on ne sait pas à quelle heure on bouffera la dinde. »

La pièce devrait être drôle, mais je n’ai pas ri, c’est long, trop long, saoulant, il y a trop de personnages et faire un seule en scène n’est pas chose facile surtout avec pas grand chose.


Dommage pour Irma Rose, qui fait ce qu’elle peut. Elle a beaucoup pioché dans les pubs télé, les émissions, le féminisme, du déjà vu.

Camille Claudel (1864-1943) - A la Folie Théâtre - reprise à partir du 4 septembre.


Camille Claudel
Adaptation et mise en scène Christine Farré

Avec Christine Farré, Jean-Marc Bordja, Nicolas Pignon

Une mise en scène qui ne laisse pas indifférent, tant par le jeu des comédiens que par la reconstitution de l’atelier ou du salon de Mirbeau, des esquisses accrochées sur les murs, des tissus au sol, dont un magnifique rouge, couleur de la passion, quelques mottes de glaise, etc.

Christine Farré se glisse dans la peau de l’artiste, elle ne joue pas, elle ressent vraiment la folie de Camille, son bonheur de créer et sculpter, mais aussi son obsession du manque d’argent, nous prenant à témoin quand elle parle de Rodin, persuadée qu’il veut la faire enfermer !

Ses amis Mirbeau, Blot et Hasselin, novateurs chacun dans leur art, qui ne se souvient du magnifique roman de Mirbeau « Journal d’une femme de chambre » ou de la pièce « Les affaires sont les affaires », Mirbeau ne pouvait qu’être attiré par ce génie, cette femme fragile, dévorée d’un feu intérieur, quant à Hasselin il a été un des premiers à se rendre compte et s’émouvoir de l’état mental de Camille.

C’est le spectacle à voir en ce moment où l’on célèbre les 150 ans de sa naissance, c’est intelligent, émouvant, intéressant parce que tout le texte est basé sur les nombreuses correspondances de Camille et de ses amis.




jeudi 20 août 2015

Thé, café ou chocolat ? musée Cognac Jay





Thé, café ou chocolat ?
L’essor des boissons exotiques au XVIIIe siècle
Jusqu’au 27 septembre 2015


"Louées pour leurs vertus médicales et thérapeutiques, les boissons dites « exotiques », introduites au XVIIe siècle en Europe, ont été associées aux plaisirs et aux sociabilités du XVIIIe siècle.
Les boissons issues du cacaoyer, du caféier et du théier – plantes exogènes à l’Europe – ont fait partie intégrante des sociabilités de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie dès leurs introductions officielles auprès des cours d’Europe. En tant que matière importée, leur coût d’achat classe au XVIIe et au XVIIIe siècles le thé, le café et le chocolat parmi les produits de luxe et ajoute à leur consommation celle de l’image affichée du prestige. Leur consommation s’est matérialisée dans l’apparition de mobiliers et de nécessaires ou services produits dans les manufactures. Elle a aussi permis l’existence de lieux de consommation publique, les cafés, et de nouvelles pratiques de table, telles le petit déjeuner et le goûter, qui se diffusent progressivement dans la société. Organisée autour de trois axes – « Vertus et dangers des boissons exotiques », « Cercles de consommation » et « Nouveaux services » –, cette exposition propose une nouvelle lecture de ces boissons entrées dans les rituels du quotidien, en présentant des oeuvres de nombreux artistes emblématiques du XVIIIe siècle comme Boucher ou Chardin."
Une exposition qui sent bon dans tous les sens du terme, puisque des tubes sur socle sont proposés à vos narines pour humer le chocolat, le thé ou le café !


De belles pièces en porcelaine, tout l’historique des contenants, chocolatières, théières, cafetières et moulin à café, 


 divers services

 cabaret de porcelaine

 un service avec les portraits de la famille royale

 chinoiseries !

joli meuble avec rappel du plateau à café

livret de l'exposition à consulter ici

mercredi 19 août 2015

Le cerisier du pirate - Jean-Claude Drouot



Petite fille, j’attendais le dimanche soir avec impatience, plantée devant la télé avec ma famille, nous regardions « Thierry La Fronde », feuilleton diffusé en noir et blanc, qui contait les aventures de Thierry de Janville. Bien entendu, le lendemain à la récré on refaisait l’épisode vu la veille !

Jean-Claude Drouot « le bien aimé » des téléspectateurs, certes ce feuilleton a pu aussi d’une certaine manière l’entraver, comme beaucoup d’acteurs de séries qui n’arrivent pas à sortir du personnage et n’intéresse pas les metteurs en scène de théâtre ou les réalisateurs de cinéma. Difficile d’être une idole de la télé !

Drouot a su garder l’amitié du grand public et faire une belle carrière, tant au cinéma avec Agnès Varda, Chabrol et Companeez, qu’au théâtre où il s’est mis en « danger », jouer Arrabal après Thierry avait de quoi surprendre !

Il raconte tout ce parcours dans son autobiographie « le cerisier du pirate » édité aux éditions l'Archipel, ce document est truffé de souvenirs passionnants sur ses amitiés, ses rôles, les tournées en France et à l’Etranger, sa courte période « Comédie Française », sa compagnie et surtout la liberté. 

Son amour de la nature, de sa femme et de sa famille. Ce que j’aime c’est qu’il ne renie pas son succès télé, il a d’ailleurs repris les chemins des studios pour notamment « les gens de Mogador » ou « Gaston Phébus » et tant d’autres.

J’ai été heureuse de lire ce livre, moi aussi j’ai pris de l’âge et je continue à suivre « Monsieur La Fronde » sur les planches, un grand comédien et un homme passionnant.


jeudi 6 août 2015

Communiqué de presse "Un obus dans le coeur"

Les Déchargeurs - La Newsletter

Un obus dans le coeur · Molière 2014 · Londres 2016

Après plus de 100 représentationsUn obus dans le coeur de Wajdi Mouawad, mis en scène par Catherine Cohen avec Grégori BaquetMolière 2014 - révélation masculine, est présenté actuellement à guichet fermé au Théâtre du Balcon à Avignon.
 
La production Les Déchargeurs / Le Pôle diffusionLee Fou Messica et Ludovic Michel, sont heureux de vous annoncer la création du spectacle à Londres en octobre 2016 dans sa version anglaise,
et toujours interprétée par Grégori Baquet.



Mon article sur cet excellent spectacle ici