Duchotel, féru de chasse
mais surtout la « caille » ou la « poulette » pas vraiment
le gros gibier comme pourrait le penser Léontine son épouse. Celle-ci est
courtisée par le meilleur ami de la famille, le docteur Moricet. Elle a eu un
moment de faiblesse pour lui et il ne compte pas en rester simplement aux
paroles.
Duchotel a le grand tort de
se confier à cet « ami », celui-ci bien entendu prévient Léontine espérant qu’elle
lui tombera dans les bras ! Mais c’est trop simple et aidés (enfin c’est
beaucoup dire…) par le neveu pique-assiette Gontran et l’ami Cassagne qui n’a
qu’une idée, c’est enfin pincer sa femme pour demander le divorce !
Tout ce petit monde va se
retrouver rue d’Athènes, immeuble tenu par une comtesse déchue (le faubourg St
Germain ne lui pardonne pas sa liaison avec un dompteur !)
Quiproquos, portes qui
claquent, amants qui se trompent de chambre, tout le cocktail Feydeau se trouve
là !
Au final, personne n’est
épargné, pas même Léontine qui par la pensée pourrait succomber au charme de
Moricet.
Le commissaire de police
venu pour le constat d’adultère est « so chic », son entrée est à
chaque fois annoncée par quelques notes du générique des « Brigades du
Tigre », petit clin-d’œil de Jean-Paul Tribout à une série qui l’a rendu populaire.
Bien entendu, dynamisme et
grain de folie pour toute la troupe, ils sont excellents et on passe un bon
moment de rire.