Le Vicaire
de Rolf Hochhuth écrit en 1963
Traduit de l’allemand par F. Martin et J. Amsler
adaptation et mise en scène de Jean-Paul Tribout
Assistant : Xavier Simonin
Décor et accessoires :Amélie Tribout
Avec Claude Aufaure, Mathieu Bisson, Emmanuel Dechartre, Eric Herson-Macarel, Laurent Richard, Xavier Simonin, Jean-Paul Tribout
Ceux qui ont vu le film de Costa Gavras « Amen » (2002) seront peut-être un peu déçus par la mise en scène de Jean-Paul Tribout.
Durant 1h40 les comédiens sont soit actifs et entrent en scène, soit passifs et restent assis sur scène à regarder l’action. Est-ce symbolique à la passivité du Vatican ? Parfois, ils sont face au public pour décrire ce qui s’est passé entretemps et dans quel endroit nous nous trouvons.
J’ai trouvé le jeu des acteurs inégal dans l’ensemble, une mention pourtant à Mathieu Bisson (le père Fontana), Laurent Richard (le nonce) et Eric Herson-Macarel (Gerstein). Ils ont au moins le mérite de ne pas sombrer dans la caricature.
Les costumes gris et le décor composé de panneaux grisâtres dans le fond de la scène n’aident pas beaucoup. Certes le sujet en lui-même pourrait se passer de décorum, mais tel qu’il est présenté ça n’aide pas vraiment à l’écoute attentive.
Le sujet est l’attitude controversée de Pie XII durant la seconde guerre mondiale, qui aurait, comme beaucoup, fermé les yeux sur la Shoah. Pourtant la pièce est mentionnée comme « fiction », ce qui a amené certaines réactions comme cette lettre ouverte.
Rolf Hochhut est un écrivain controversé, qui a défendu les thèses négationnistes de David Irving, écrivain écossais qui dans son pays a été condamné à deux ans de prison ferme.
De plus, je trouve le choix de la programmation à l’approche des fêtes de fin d’année un peu curieuse, il aurait été plus judicieux de proposer « le bourgeois gentilhomme ». « Le Vicaire » n’est pas ce que l’on peut appeler une pièce divertissante… même s'il est important de se poser des questions.
de Rolf Hochhuth écrit en 1963
Traduit de l’allemand par F. Martin et J. Amsler
adaptation et mise en scène de Jean-Paul Tribout
Assistant : Xavier Simonin
Décor et accessoires :Amélie Tribout
Avec Claude Aufaure, Mathieu Bisson, Emmanuel Dechartre, Eric Herson-Macarel, Laurent Richard, Xavier Simonin, Jean-Paul Tribout
Ceux qui ont vu le film de Costa Gavras « Amen » (2002) seront peut-être un peu déçus par la mise en scène de Jean-Paul Tribout.
Durant 1h40 les comédiens sont soit actifs et entrent en scène, soit passifs et restent assis sur scène à regarder l’action. Est-ce symbolique à la passivité du Vatican ? Parfois, ils sont face au public pour décrire ce qui s’est passé entretemps et dans quel endroit nous nous trouvons.
J’ai trouvé le jeu des acteurs inégal dans l’ensemble, une mention pourtant à Mathieu Bisson (le père Fontana), Laurent Richard (le nonce) et Eric Herson-Macarel (Gerstein). Ils ont au moins le mérite de ne pas sombrer dans la caricature.
Les costumes gris et le décor composé de panneaux grisâtres dans le fond de la scène n’aident pas beaucoup. Certes le sujet en lui-même pourrait se passer de décorum, mais tel qu’il est présenté ça n’aide pas vraiment à l’écoute attentive.
Le sujet est l’attitude controversée de Pie XII durant la seconde guerre mondiale, qui aurait, comme beaucoup, fermé les yeux sur la Shoah. Pourtant la pièce est mentionnée comme « fiction », ce qui a amené certaines réactions comme cette lettre ouverte.
Rolf Hochhut est un écrivain controversé, qui a défendu les thèses négationnistes de David Irving, écrivain écossais qui dans son pays a été condamné à deux ans de prison ferme.
De plus, je trouve le choix de la programmation à l’approche des fêtes de fin d’année un peu curieuse, il aurait été plus judicieux de proposer « le bourgeois gentilhomme ». « Le Vicaire » n’est pas ce que l’on peut appeler une pièce divertissante… même s'il est important de se poser des questions.