Texte
et mise en scène Marc Delaruelle
Avec
Claude Mailhon et Patrice Ricci
Dans
une loge deux tables de maquillage et Marcel attend… il attend avant de se
maquiller et de se vêtir du costume qu’il déteste ! Roméo vieillit mal et
ne supporte pas qu’un jeune blanc-bec lui vole son rôle, mais voilà il faut
bien continuer à jouer et accepter des ans l’irréparable outrage !
Marcelle
est plus philosophe, Juliette aussi a pris de la « bouteille » et on
lui offre de jouer la nourrice, elle accepte, elle bichonne Marcel, son « Roméo ».
Il
ronchonne pour tout et pour rien, difficile d’être à présent un second rôle
quand on a été si souvent dans la lumière. Heureusement Marcelle est là, douce,
patiente, et petit à petit lui fait comprendre les vertus de la l’âge mûr.
Et
puis le téléphone sonne….
Le
texte est drôle, bien interprété, les scènes reliées entre elle par les
dialogues de Shakespeare, les lumières qui jouent sur scène et nous avons un
joli clair de lune !
Beaucoup
de tendresse et d’humour dans ce spectacle.