Avec Arnaud Denissel, Elodie Menant, Roger Miremont,
Salima Glamine, Jean-Charles Rieznikoff
Mise en scène Stéphane Olivié Bisson
Mise en scène Stéphane Olivié Bisson
Nous
sommes en 1913 à la veille de la Grande Guerre, personne ne se doute que les
empires et monarchies austro-hongroises vont éclater. Le lieutenant Anton
Hofmiller se rend au bal masqué du riche M. Kekesfalva.
Après
avoir valsé avec la séduisante Ilona, Anton aperçoit la jeune fille de la
maison, assise, qui regarde avec envie les danseurs, il l’invite donc à danser,
il insiste avec maladresse et c’est le drame.
Edith
est paralysée des jambes et pardonne volontiers au lieutenant qui pour
s‘excuser lui fait porter des fleurs. S’ensuit des rencontres, des parties
d’échec, une grande complicité. Elle s’éprend bien vite d‘Anton. L’amour
pourra-t-il la sauver mais est-il partagé ?
Le
médecin, lucide, fait comprendre à Anton que trop de pitié est dangereuse,
surtout dans le cas présent. Quant au père il fait miroiter au jeune
lieutenant, issu d’un milieu modeste, les retombées financières s’il épousait
Edith sa seule héritière.
La
mise en scène est intéressante, vivante, ce premier roman de Zweig, a été bien
adapté pour le théâtre par Elodie Menant. Les comédiens bien dirigés sont tous
crédibles et apportent leur sensibilité à ce texte. On ressent bien la rigidité
d’un milieu envers les « autres », l’ambiguïté des sentiments, le dilemme
auquel est confronté Anton.
La
fin tragique de Stefan Zweig en 1942, démontre s’il en est, son profond
humanisme et les tourments que lui ont infligés la montée du nazisme, la folie
des hommes et les horreurs de la première guerre mondiale.
En
parallèle au spectacle, une exposition superbe de 16 planches de la bande
dessinée de Guillaume SOREL « Les derniers jours de Stefan Zweig » (adaptée
du roman de Laurent Seksik) - Galerie du Lucernaire
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