Nous sommes devant une Psy
débordée par son métier, ses patients, ses enfants et sa mère… la mère est très
présente dans ce spectacle, omniprésente. Le docteur Pinson nous touche
d’autant plus qu’elle parle des femmes quinquas avec humour et tendresse.
La galerie de patients
qu’elle nous présente tour à tour, la mère future castratrice de sa fille
(terrifiant !), la fille qui n’a pas coupé le cordon ombilical (drôle), la
somatisée (une sacrée composition), la lesbienne faussement heureuse, la cocue
contente trop tolérante pour être vraie… Josiane Pinson les campe avec diversité
et véracité.
Son unique patient la fera
chavirer, mais le bonheur n’est peut être pas là où on l’attend… Une
ex-patiente conclura la séance avec sa vérité, son optimisme à découvrir qu’une
nouvelle vie commence à 50 ans !
On sort de ce spectacle
enthousiaste mais aussi et c’est important avec beaucoup d’émotions qui nous
envahissent et des questions qui se bousculent en nous.
Daniel Berlioux a signé une
efficace et subtile mise en scène.
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