Georges Feydeau
Théâtre de La Tempête
Vladimir Ant : Jean, gérant, commissaire
Pierre-Alain Chapuis : Vatelin
Eddie Chignara : Pontagnac
Bernadette Le Saché : Mme Pinchard
Pierre Lefebvre : Victor
Guillaume Marquet : Rédillon
Florence Müller : Clotilde Pontagnac
Patrick Paroux : Pinchard
Alix Poisson : Lucienne Vatelin
Juliette Poissonnier : Armandine
Mila Savic : Maggy Soldignac
Gros succès de la saison passée, avec nominations aux
« Molières » à l’appui. Molière du Jeune Talent masculin décerné à
Guillaume Marquet dans le rôle de Rédillon.
Les comédiens débordent d’énergie, pas de temps mort, la
mise en scène de Philippe Adrien est innovante. Bonne idée de nous faire
découvrir par le jeu des lumières et des portes qui vont et viennent sur le
plateau tournant, la charmante Lucienne Vatelin, poursuivie dans la rue par cet
imbécile de Pontagnac !
L’histoire est simple, quoique… un séducteur poursuit une
jeune femme jusque dans son appartement, le mari entre à l’appel de sa femme et
Pontagnac découvre qu’il est dans l’appartement d’un de ses amis de Cercle !
De plus l’épouse de Pontagnac s’invite chez les Vatelin, en pleine forme, alors
que son mari l’avait fait passer pour une infirme, ne pouvant se déplacer de
chez eux !
Vatelin s’amuse de la
situation, mais voilà, qu’une maîtresse Outre-Manche foldingue survient brusquement
et lui rappelle leurs folles nuits à Londres, elle exige de le revoir encore ou
elle dit tout à son mari, qui lui-même court la gueuse dans un hôtel habillé en
lapin… et c’est sans compter sur les deux épouses qui ont bien l’intention de
ne pas se laisser faire ! Il y a aussi le soupirant de Lucienne, Rédillon,
jeune homme qui brûle la chandelle par les deux bouts et voudrait tant parvenir
à ses fins avec l’objet de ses vœux et quand le moment arrive, il est en …
panne ! Ajoutez à cela un couple, lui ancien militaire obsédé et sa femme
sourde comme un pot et ne comprend que lorsque son mari articule en muet , tout ce petit monde dans l’hôtel plus que
borgne, secouez le tout et vous aurez un bon moment de rigolade. La mécanique
Feydeau est toujours bien rodée.
Par contre, quelques réserves, j’ai trouvé l’artillerie un
peu lourde, assez cru, scènes de fesses pas très fines, certes ça parle de
coucheries, de tromperies, de cocus, mais bon c’est Feydeau et c’est plus
léger. Mais c’est le parti pris du metteur en scène.
ça y est , j'ai vu ce Dindon!
RépondreSupprimerEt finalement, des 3 ou 4 mises en scènes de cette pièce que j'avais déjà pu voir, celui ci restera comme le "meilleur décor" et le "meilleure lumière" de mon petit palmarès personnel.
Bises