CANEBIERE
Théâtre 14
Cie Les Carboni
Allez zou mes favouillettes, je m’en vais vous conter la
représentation de « Un de la canebière » opérette de Vincent Scotto,
de jolis airs, mais remasterisés au goût du jour, un peu pop rock ou jazzy, dommage
d’ailleurs, mais bon si vos parents ou grands-parents connaissent le répertoire
marseillais, ils seraient peut-être un peu déçus. Ne comptez pas sur le bar du
« mistral », ce n’est pas non plus une version théâtrale de
« plus belle la vie » !
Le compositeur Vincent Scotto est né à Marseille, y a
grandi, il a composé opérettes, chansons et musiques de films particulièrement
ceux de son ami Marcel Pagnol.
Nous sommes accueillis par la patronne du cabaret « la
réserve », les musiciens sont déjà en place, elle nous invite à nous
installer près de la scène, des tables de bistrot sont installées, devant notre air dubitatif elle nous rassure,
« on ne vous fera pas monter sur scène », prudemment nous refusons
quand même l’invitation et nous installons à nos places habituelles, tant pis
pour le Champagne offert !
Des caisses composent le décor,
nous sommes sur le vieux port. L’histoire est simplissime, deux jeunes gens
veulent se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas auprès de jeunes filles qui
ne sont pas celles qu’ils croient !
Les comédiens sont motivés, ils
le font à la farce, c’est une troupe foraine, maquillage blanc de clown, ils
sont acrobates, musiciens et chanteurs. C’est gentil et sympathique, pas
vraiment inoubliable. Les deux amoureux ont une jolie voix. Le simplet de service qui se déguise en tante
Clarisse pourrait être une sœur de « Mme Sarfaty » !
Ont-ils trouvé les
« parisieng » frileux ? Franchement on aurait pu gagner une demi-heure
sur le spectacle.
Boudiou ! Qué pastis de
faire cet article bonne mère !
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